24 mars 2007
Final Fantasy VII : Advent Children
Après un petit tour infructueux au vidéo club, j'ai décidé de parfaire ma culture Dessin Animé en regardant enfin le second film Final Fantasy. Si le premier nous emmenait dans un univers futuriste, qui se passe dans l'espace, celui-ci est une sorte de mixe post apocalyptique et médiéval.
Pour ceux qui ne joueraient jamais aux jeux vidéo, FF (non pas les héros de comics) est une licence de jeu vidéo se déroulant dans des univers mélangeant héroïc fantasy et futurisme. Le tout avec des ambitions écolo de bas étages. Bref le premier film complètement en dehors de l'univers des jeux fut un bide monstrueux boudé par les fans déçus de ne pas retrouver l'ambiance chérie de leurs jeux et cela malgré une esthétique irréprochable.
Final Fantasy VII : Advent Children répare cette erreur en replongeant nos pupilles dans l'univers du jeu qui a le plus plu aux joueurs (dommage moi j'ai préféré le suivant).
Je vous vois déjà dire mais moi j'ai jamais joué à ce jeu, j'ai besoin de savoir quoi ? Bon je serais pas très fiable car je n’y ai pas joué à celui-là (oui bouhouhou je sais).
Alors Cloud un beau blond avec des cheveux qui tiennent tous seuls est un ancien S.O.L.D.A.T. et il empêche la fin du monde mais sa copine décède. Il ne peut pas se pardonner et décide de quitter ses amis. Voilà c'est à peu près tout.
2 ans plus tard Cloud est seul et se fait agresser par trois frères, alors qu'il se rend à un rendez-vous. Il s'en sort mais avec difficulté. L'homme qui veut le voir n'est autre que l'ancien président qui veut qu'il lui serve de garde du corps. Cloud refuse après avoir ridiculisé les deux gardes du corps présent.
Les trois frères vu avant cherchent un truc qu'ils appellent Mère pour changer le monde et leur chemin va recroiser celui de Cloud qui repartira en guerre pour sauver les siens.
Bon honnêtement l'histoire fait suite à ce jeu, mais elle est aussi épaisse qu'un timbre. Des vilains veulent quelque chose que le héros possède et ils vont attaquer sa famille du coup il ne sera pas content. Ajoutée à ça une pincée d'écologie et de pauvres bambins qui se font avoir. Je ne parle pas non plus des dialogues qui ne sont illustrés que par des images annexes et qui ne montrent pas les personnes qui parlent, facile à comprendre surtout en japonais. À noter que certaines images sont les mêmes ce qui nous montre la limitation de ce qui est possible de faire.
Les scènes de combat ont le défaut d'être filmé à l'américaine soit 2 plan pour un coup, certes, ça permet de donner un rythme soutenu à la scène mais au final, on ne voit rien du tout et c'est assez frustrant. Le film n'échappe pas à certaines règles comme le ralentit, pour les gros coups, le héros qui se fait bastonner pour au final sortir son coup finish. J'ai beau critiquer, mais ça reste agréable à regarder.
Maintenant parlons de ce qui est important pour les lecteurs acharné l'animation ou la réponse a : "C'est beau alors ou pas". D'abord l'animation c'est le mouvement des héros des cheveux etc... pas la beauté des jolies n'images.Donc oui l'animation est top, faut dire que les mecs de chez Square Soft ils s'y connaissent depuis le temps qu'ils font des animations de folies pour leurs jeux. Pour la beauté des images, ça ressemble aux jeux, certaines images sont magnifiques, d'autres un peu moins mais rien de moche rassurez-vous.
Au Final Fantasy est un film agréable à regarder, mais sans plus par contre il est indispensable pour les fans des jeux.
Final Fantasy VII : Advent Children répare cette erreur en replongeant nos pupilles dans l'univers du jeu qui a le plus plu aux joueurs (dommage moi j'ai préféré le suivant).
Je vous vois déjà dire mais moi j'ai jamais joué à ce jeu, j'ai besoin de savoir quoi ? Bon je serais pas très fiable car je n’y ai pas joué à celui-là (oui bouhouhou je sais).
Alors Cloud un beau blond avec des cheveux qui tiennent tous seuls est un ancien S.O.L.D.A.T. et il empêche la fin du monde mais sa copine décède. Il ne peut pas se pardonner et décide de quitter ses amis. Voilà c'est à peu près tout.
2 ans plus tard Cloud est seul et se fait agresser par trois frères, alors qu'il se rend à un rendez-vous. Il s'en sort mais avec difficulté. L'homme qui veut le voir n'est autre que l'ancien président qui veut qu'il lui serve de garde du corps. Cloud refuse après avoir ridiculisé les deux gardes du corps présent.
Les trois frères vu avant cherchent un truc qu'ils appellent Mère pour changer le monde et leur chemin va recroiser celui de Cloud qui repartira en guerre pour sauver les siens.
Bon honnêtement l'histoire fait suite à ce jeu, mais elle est aussi épaisse qu'un timbre. Des vilains veulent quelque chose que le héros possède et ils vont attaquer sa famille du coup il ne sera pas content. Ajoutée à ça une pincée d'écologie et de pauvres bambins qui se font avoir. Je ne parle pas non plus des dialogues qui ne sont illustrés que par des images annexes et qui ne montrent pas les personnes qui parlent, facile à comprendre surtout en japonais. À noter que certaines images sont les mêmes ce qui nous montre la limitation de ce qui est possible de faire.
Les scènes de combat ont le défaut d'être filmé à l'américaine soit 2 plan pour un coup, certes, ça permet de donner un rythme soutenu à la scène mais au final, on ne voit rien du tout et c'est assez frustrant. Le film n'échappe pas à certaines règles comme le ralentit, pour les gros coups, le héros qui se fait bastonner pour au final sortir son coup finish. J'ai beau critiquer, mais ça reste agréable à regarder.
Maintenant parlons de ce qui est important pour les lecteurs acharné l'animation ou la réponse a : "C'est beau alors ou pas". D'abord l'animation c'est le mouvement des héros des cheveux etc... pas la beauté des jolies n'images.Donc oui l'animation est top, faut dire que les mecs de chez Square Soft ils s'y connaissent depuis le temps qu'ils font des animations de folies pour leurs jeux. Pour la beauté des images, ça ressemble aux jeux, certaines images sont magnifiques, d'autres un peu moins mais rien de moche rassurez-vous.
Au Final Fantasy est un film agréable à regarder, mais sans plus par contre il est indispensable pour les fans des jeux.
Avant d'en parler revenons un peu sur le film en lui-même. En 1999 le jeune débutant Christopher Nolan sort un court-métrage sur le voyeurisme du nom de Following. Ce court-métrage brillamment réalisé permet à Christopher de réaliser son premier long-métrage, qui s'avère être un Thriller avec Guy Pearce (mondialement connue pour Priscilla folle du désert ou LA Confidential), Carry Anne Moss (pareil mais pour Matrix sortit l'année précédente) et Joe Pantoliano (connue pour de petits films tels que Goonies, l'Empire du Soleil, Matrix et bien d'autres encore).
Jusque-là je ne vous sens pas très chaud encore. Bien parlons un peu de l'histoire.
Leonard (Guy Pearce) a perdu sa femme qui s'est fait violer et assassiner. Depuis il traque le tueur et veut se venger. Rien d'originale jusque-là me direz-vous. Je vais donc ajouter ceci. Leonard était présent quand sa femme s'est fait tuer et il a tenté de la secourir, malheureusement il prit un coup sur la tête et tomba dans les vapes. Depuis Leonard n'enregistre plus de souvenirs. Il se rappelle qui il est et son passé, mais il n'arrive pas à se rappeler après l'incident. Ce qui rajoute une difficulté pour trouver le tueur.
Christopher Nolan nous sort un scénario de folie. Utilisant une base de thriller classique mais en rajoutant une dimension annexe la mémoire. Pendant tout le film, on cherche à savoir pourquoi. La dimension psychologique devient plus importante car on se dit que si le héros oublie tout on peut le baratiner de toute façon il ne s'en souviendra pas. Du coup que faire pourquoi continuer ? Comment trouver la vérité ? La réalisation est aussi à couper le souffle, je ne peux pas vous dire pourquoi car cela gâcherait la surprise mais accrochez vous car le début est déstabilisant. L'image est parfaite et l’on voit que Nolan maîtrise ce qu'il veut faire pourtant c'est son premier long-métrage. La narration est coupée en deux au début avec l'histoire de Samy Jenkins raconté par Leonard et ce que fait Leonard d'un autre. C'est sombre, violent (pas dans le sens bagarre sang, plutôt ambiance et texte), les dialogues sont exceptionnels tout comme les acteurs qui font une performance à couper le souffle. Si Guy Pearce et Joe Pantoliano nous avaient habitué au meilleur, Carry Anne Moss malgré un bon rôle dans le premier Matrix reste tout de même un peu en retrait, mais là elle est superbe.Voilà ce qu'en dit Chris Nolan : "Guy Pearce, Carrie-Anne Moss et Joe Pantoliano ont tout donné à leur rôle, ils ont merveilleusement rendu l'ambiguïté de leur identité, cette ambiguïté qui est la clé du film. L'un de mes objectifs en faisant ce film a été de placer le spectateur dans la position de l'un des protagonistes de l'histoire, de le pousser à examiner les conditions existentielles de l'identité et du processus quotidien de l'apprentissage, de l'augmentation de la mémoire".
L'un des points forts de ce film reste le traitement de la mémoire. Le sujet est documenté et sert à merveille l'intrigue à tel point qu'on peut se demander si ce n'est pas l'intrigue qui est prétexte à parler de la mémoire de manière intéressante et captivante pour nous cinéphile.
Au final Memento est un film impressionnant et maîtrisé sur bien des niveaux, ou l'ambivalence, le doute sont obligatoires. Vous verrez aussi votre mémoire et ce que vous enregistrez d'une manière bien différente.
Blade le vampire fait un petit boum en 1998. Quel rapport ? Simplement que Blade est un personnage de comics que détient Marvel qui détient aussi plein d'autres héros (tels que Captain America, Spider-Man, Iron Man... pour les incultes). Du coup après des années de vaches maigres niveaux adaptation Marvel se dit qu'il pourrait bien relancer leur licence au cinéma. L'écriture du scénario fut difficile et plusieurs scénaristes y passèrent dont notamment Joss Whedon (le créateur de Buffy et actuelle scénariste chez Marvel).
A partir de ce moment-là ce fut la folie chez les fans (même pour moi) chacun faisant son casting parfait.Au final sur ce casting parfait on peut dire que le seul point commun avec la production sera Patrick Stewart (célèbre Captain Picard dans plusieurs Star trek) qui interprète le rôle de Charles Xavier. Il serait bien trop long de vous faire une liste des différents acteur sensé incarné nos mutants. Toujours est-il que le réalisateur est alors choisi. Il s'agit de Bryan Singer, sortit de l'anonymat pour son magnifique Usual Suspect. Totalement nouveau dans le milieu des comics, Bryan se coltine tous les comics de la série depuis la sortie pour en faire une excellente genèse.
Fit des brèves de comptoir, qui ne vous intéresses pas et parlons un peu du film en lui-même. Sortez les griffes (snikt snikt)
L'humanité a évolué, les humains ne sont plus l’espèce dominante, certains sont supérieurs ont les appels des mutants. Ils sont nombreux mais pas majoritaires et ils sont craints par nous autre simple humain. Ils possèdent des pouvoirs dangereux ou un aspect horrible et quelquefois les deux combinés.
Malicia est une jeune ado qui découvre en embrassant son copain qu'elle peut absorber sa psyché et ça par un simple contact.Elle fuit dans le nord et rencontre Wolverine, un homme qui a oublié qui il était et qui est perdu. Tous les deux feront un bout de route ensemble avant d'être agressé par un autre mutant, pour finir sauvé par les X-Men une équipe crée pour les interventions musclées, composé de Tornade, Cyclope, Jean Grey.
Nos héros sont rapatriés à l'institut Xavier diriger par Charles Xavier éminent télépathe qui a construit l'école pour protéger les siens (comprenez les mutants) contre les humains ou les mauvais mutants comme Magnéto et sa confrérie.
Magnéto qui à vécut dans un camp de concentration ne compte pas se faire de nouveau enfermer du coup il veut faire muter tous les humains, mais il a besoin d'un mutant spécifique.
Voilà l'histoire du premier X-Men. Cette histoire n'existe pas dans les comics et se trouve donc être original ce qui n'est pas un mal. Pourtant Singer a pris en compte que des gens ne connaissaient pas nos héros et se doit donc de les introduire un par un. Cette longue introduction de l'univers mutant est agréable quand on ne connaît pas l'univers, mais s'avère au final un peu longuet pour un comics fan. De plus je trouve que singer manque cruellement de rythme dans son film et si certaines scènes sont jouissives (la première fois que l'on voit les griffes de Logan) au final on s'ennuie un peu.
Les acteurs eux sont variés, on voit bien d'entrée de jeu que Wolverine va tenir une grande place (normal vu la popularité du héros) et l’on sent qu'Hugh Jackman prend son rôle au sérieux. Ian Mc Kellen (Magnéto) est impérial tout comme Patrick Stewart (Xavier), alors qu'Hale Berry (Tornade) fait potiche et joue mal, tout comme Anna Pacquette (Malicia). D'autres comme James Marsden (Cyclope) font potiche aussi tout en jouant du mieux qu'ils peuvent.
Au final X-Men est un beau film, mais qui manque cruellement de rythme et d'acteurs de grand standing. 
Mission Impossible 3, donc est un film qui marque un tournant pour Tom Cruise. D'abord le film fut très long à faire en raison de divers changements de réalisateur (parmi lesquels le très grand David Fincher ou encore Joe Carnahan). Au final c'est donc le jeune créateur de série comme Alias ou Lost JJ Abrahams qui remporte le morceau avec un joli budget de 150 millions de dollars (soit un record pour un premier long-métrage). Le tournant viendra après la sortie. Le film fait un bon gros flop et du coup met des tensions entre Paramount et lui qui le verront partir de la compagnie alors qu'ils travaillaient ensemble depuis de longues années.
Enfin bon revenons aux Missions. Pour les petits du fond de la salle qui auraient vécu toutes leurs vies avec des oeillères et sans la TV, Mission Impossible est une série des années 70 ou un groupe d'hommes et de femmes devaient récupérer toutes sortes de choses d'espionnage type microfilms, armes, trafiquants...
Dans les années 90 Cruise alors au top participe à l'aventure de la première adaptation par Bryan De Palma. Le film reste dans la tradition de la série, même si certains changements font grincer des dents les spectateurs. Comme c'est une réussite, le petit Tom (il est pas très grand sans ses talonnettes) remet le couvert dans une suite immonde ou le côté équipe de la série et infiltration est complètement occultée, par des gun fight pas souvent intéressants et des colombes qui se ballade (marque de fabrique John Woo).
Avec JJ, les fans semblent plus rassurer car Alias n'est qu'une version amélioré et remis au goût du jour de Mission Impossible la série.
Après cette longue intro prenez le pop corn, votre coca débranchez votre cerveau et c'est parti.
Ethan Hunt (Tom) est retiré du service actif de l'IMF (Impossible Mission Force) parce qu'il a trouvé l'amuuuuuuur. Du coup il entraîne des jeunes. Pendant une fête ou il célèbre ses fiançailles, il est contacté par l'agence, sa dernière recrue s'est faite capturée et l'agence veut la récupérer. Ethan décide d'y prendre part et retrouve son vieux pote Luther (Ving Rhames), Zhen (Maggie Q) et Declan (Jonathan Rhys-Meyers).La mission bien que réussit s'avère un fiasco puisque la recrue meurt dans l'hélico sur le retour. L'agent Ethan est tout troublé surtout qu'il reçoit une carte de son élève avec un micro film. Comme d'habitude Ethan décide de faire les choses à sa manière et va traquer et arrêter le méchant du nom d’Owen Davian (Philip Seymour Hoffman) que traquait la jeune fille. Chose facile mais le retour ne se fera pas sans heurt et Ethan devra compter avec une taupe dans l'organisation et sa copine prise en otages.
JJ Abrahams utilise toutes les ficelles d'Alias avec un gros budget, et si le scénario fait fortement pensé au premier avec un Ethan seul et traqué par sa propre compagnie, on peut quand même voir de bonnes idées. On voit enfin l'intérieur de l'IMF et quelques chefs, ainsi que les moyens disposés.
Si la force du film ne réside pas dans son scénario ou est-elle me direz-vous ? Dans ses acteurs ? Eh bien oui et non.
Tom joue comme une patate et à perdu ce qui faisait de lui un acteur hors norme.Par contre les différents rôles secondaires sont tenues de manière impeccable surtout un Philip Seymour Hoffman en méchant implacable, pour une fois que c'est une vraie ordure, ça fait du bien.
L'autre vrai et grosse réussite du film sont les scènes d'actions et les cascades. C'est tout simplement impressionnant. On reste scotché, à son fauteuil, parfois on s'y croit (la scène du pont filmé à la DV). Là-dessus on en a pour son argent. De l'action de l'action et encore de l'action.
a noter que c'est Tom qui fait toutes ses cascades tout seul comme un grand (son jeu d'acteur à du passé là-dedans aussi).
Au final MI3 se révèle loin d'être mauvais, un très bon film d'action avec un scénario potable. Pourtant le succès n'est pas au rendez-vous. Peut-être que la campagne de promo fut trop importante, l'église de scientologie trop présente, ou bien un Tom Cruise lisse tout sourire ultra bright dehors mais rien d'autres pour nous donnée envie ? Mystère.